Le démarrage est matinal, il faut décoller à 8 heures aujourd’hui, car les familles d’accueil travaillent… Nous ne gaspillons pas ce temps précieux et en profitons pour refaire un tour de la ville en bus.
A 9h30, nous arrivons à Kilmainham Gaol, célèbre prison de Dublin transformée en musée. Le temps de faire une nécessaire « escale technique », la visite commence. L’édifice est aussi accueillant qu’une prison (normal), le guide n’est guère plus cool. Il a dû travailler ici. Il nous présente cependant l’histoire du bâtiment lors d’une projection de diapositives et de films très claire. La prison a été ouverte par les britanniques en 1796 suivant un plan et un concept ultra-moderne pour l’époque. Elle a été construite au sommet d’une colline pour être bien ventilée et éviter les maladies censées se multiplier dans des pièces peu aérées. Cela veut dire aussi que les cellules n’avaient ni carreau ni volet : seuls les barreaux fermaient les fenêtres. La vie devait y être rude sous le climat irlandais pas franchement torride.
Les ailes du bâtiment étaient également très lumineuses afin de « réinsérer » les détenus : la lumière qui leur venait du ciel était sensée les rendre meilleurs.
La prison en temps normal a compté 1000 détenus, les plus jeunes étant âgés de 7 ans. Des pics de population sont cependant atteints de 1848 à 1850 au temps de la Grande Famine Irlandaise (9000 prisonniers), puisque les irlandais commettaient des délits exprès pour vivre en prison où la nourriture était régulière, plutôt qu’en ville où les chiens et les chats se transformaient en ragoût (l’origine du « fameux » Irish Stew ?). La prison servait aussi de dépôt pour les « criminels » déportés sans retour vers l’Australie.
Kilmainham connait également une forte fréquentation entre 1916 et 1923 lorsque les Anglais remplissent les geôles avec les rebelles. Les britanniques partis, les loyalistes irlandais utilisent les cellules pour leurs adversaires mais néanmoins compatriotes républicains. Des figures de l’histoire nationale y séjournent : De Valera, Pearse, Collins, Mr et Mrs Plunkett, Ceannt, Connelly. Quatorze d’entre eux y seront fusillés, déclenchant par leur sacrifice la colère des Irlandais et la guerre d’indépendance en 1916. La prison est fermée en 1924.
Kilmainham connait également une forte fréquentation entre 1916 et 1923 lorsque les Anglais remplissent les geôles avec les rebelles. Les britanniques partis, les loyalistes irlandais utilisent les cellules pour leurs adversaires mais néanmoins compatriotes républicains. Des figures de l’histoire nationale y séjournent : De Valera, Pearse, Collins, Mr et Mrs Plunkett, Ceannt, Connelly. Quatorze d’entre eux y seront fusillés, déclenchant par leur sacrifice la colère des Irlandais et la guerre d’indépendance en 1916. La prison est fermée en 1924.
Après cette présentation, la visite commence. Les couloirs sont étroits, sombres et humides. Les cellules sont exigües, mais parait-il, représentent un progrès puisque les prisonniers étaient auparavant enfermés dans des salles communes. Les ailes des cellules sont très sonores afin de repérer et de réprimer toute communication des détenus. Les gardes, eux, faisaient leurs rondes sur des tapis de laine pour éviter que les prisonniers ne les entendent venir.
Nous apercevons les cellules de De Valera (citoyen américain, ce qui lui évita d’être fusillé, et futur président de la République d’Irlande), mais aussi celle de Joseph Plunkett, qui se maria dans cette prison la veille de son exécution. Le couple eu droit à 10 minutes dans la cellule pour faire leurs adieux. Sa femme fut 5 ans plus tard enfermée dans la même aile au temps de la guerre civile.
Nous apercevons les cellules de De Valera (citoyen américain, ce qui lui évita d’être fusillé, et futur président de la République d’Irlande), mais aussi celle de Joseph Plunkett, qui se maria dans cette prison la veille de son exécution. Le couple eu droit à 10 minutes dans la cellule pour faire leurs adieux. Sa femme fut 5 ans plus tard enfermée dans la même aile au temps de la guerre civile.
Le guide nous explique les conditions de vie (pénibles) des détenus et achève sa visite par la cour de promenade, qui servait aussi en temps normal d’espace de travail puisque les prisonniers y cassaient des cailloux. C’est aussi dans cette cour que les 14 leaders de la révolte de 1916 furent exécutés, c’est donc un lieu symbolique pour l’Irlande. Le guide nous explique alors la signification du drapeau vert-blanc-orange : le vert représente les catholiques, l’orange les protestants unionistes et le blanc la paix qui doit régner entre eux. Cela se confirme, les Irlandais en veulent vraiment beaucoup aux Anglais.
La visite s’achève sur une exposition assez bien faite qui présente la condition des prisonniers et la guerre d’indépendance irlandaise.
A midi le quartier libre dans la ville de Dublin commence. On se gare vers Trinity college. Un groupe de retraités s’approche de nous en nous demandant d’où nous venons : ils sont vosgiens et notre bus est immatriculé en 88. Nous sommes des rémois malheureusement pour eux, mais alors une étincelle s’allume : l’un des couples retraités a sa petite fille qui habite à Reims et qui est partie en voyage en Irlande. Ne serait-elle pas avec nous ??? Et si ! Et c’est ainsi que Valérie a pu embrasser son grand-père et sa grand-mère sur un trottoir de Dublin.
La visite s’achève sur une exposition assez bien faite qui présente la condition des prisonniers et la guerre d’indépendance irlandaise.
A midi le quartier libre dans la ville de Dublin commence. On se gare vers Trinity college. Un groupe de retraités s’approche de nous en nous demandant d’où nous venons : ils sont vosgiens et notre bus est immatriculé en 88. Nous sommes des rémois malheureusement pour eux, mais alors une étincelle s’allume : l’un des couples retraités a sa petite fille qui habite à Reims et qui est partie en voyage en Irlande. Ne serait-elle pas avec nous ??? Et si ! Et c’est ainsi que Valérie a pu embrasser son grand-père et sa grand-mère sur un trottoir de Dublin.
Nous sommes donc en quartier libre pour une durée de 6 heures mais cependant, nombreux sont réticents à quitter la proximité du car. La situation est étonnante : des élèves qui sont très souvent sortis de nos classes dès que la sonnerie du lycée résonne, refusent aujourd’hui de se séparer trop longtemps des professeurs. Nous leur expliquons que Dublin est une ville de plus d’un million d’habitants et que distractions et musées (souvent gratuits) ne manquent pas, mais quelques uns ne sont guères convaincus.
Au final, nous en croisons beaucoup en train de faire du shopping. D’autres se sont lancés dans la visite de musées, certains enfin nous ont prié de les emmener dans un pub. Dans ce dernier cas nous leur accordons ce plaisir, mais pas d’alcool, les Irlandais sont très stricts là-dessus.
A 18h15, nous reprenons la route pour regagner la famille d’accueil. C’est la dernière soirée sur le sol irlandais, il va falloir penser à faire ses bagages.
Au final, nous en croisons beaucoup en train de faire du shopping. D’autres se sont lancés dans la visite de musées, certains enfin nous ont prié de les emmener dans un pub. Dans ce dernier cas nous leur accordons ce plaisir, mais pas d’alcool, les Irlandais sont très stricts là-dessus.
A 18h15, nous reprenons la route pour regagner la famille d’accueil. C’est la dernière soirée sur le sol irlandais, il va falloir penser à faire ses bagages.
4 commentaires:
merci aux professeurs ainsi qu'au lycée d'avoir organiser ce superbe voyage pour nos enfants.
COURAGE !!!
Rassurez vous ici aussi il fait beau !!!
Victor's mother
Ce n'est pas un simple voyage que l'on à fait, mais LE voyage, qu'il ne fallait surtout pas rater !
On y à était et on en redemande !
Une équipe pédagogique d'enfer ! Un conducteur super (un peu nerveur X] mais super sympa)!
Des élèves géniaux (dont moi ! Ouais faut bien se lancer des fleurs qui le ferait sinon ? x] )
MERCI BEAUCOUP SYLVAIN, FRANCOIS, FRANCOISE, CAROLE ET Sebastien pour ce voyage inoubliable (comme l'année précédente) !
Et vive Colbert et Sardou x)
Une belle journée, malgrè la "petite broutille" qui a pu m'arriver... Mais c'était super quand même !
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